Les Togrutas sont des humanoïdes dont l'apparence induit souvent en erreur les observateurs peu attentifs et les fait passer pour des Twi'leks. Cette confusion tient au fait que les Togrutas ont sur la tête trois appendices souples nommés "lekkus", de la même manière que les "lekkus" des Twi'leks, qui leur redescendent sur les épaules, le long du buste et dans le dos.
Malgré ce trait caractéristique commun, aucune preuve tangible n'a pu confirmer - ou infirmer - un éventuel lien génétique entre les deux espèces. Et pour les distinguer tout à fait, il suffit de savoir que les Togrutas ont sur la tête deux immenses cornes, appelées "montrals".
Les montrals des Togrutas renferment de puissants organes sensoriels qui réagissent aux ultrasons. En pratique cela leur permet de se repérer dans leur environnement de manière efficace et autonome, ainsi que de détecter la présence d'éventuels prédateurs sur leur monde natal, Shili.
Les Togrutas possèdent une couleur de peau rouge vif, de la même manière là encore que certaines sous-espèces de Twi-leks. Leurs yeux sont entourés d'un grand cercle blanc, et leurs montrals sont également de cette couleur. Enfin leurs lekkus sont bariolés, de manière à assurer un camouflage efficace. Le Togruta adulte atteint en général une taille moyenne de 180 cm.
Sur leur planète, les Togrutas vivent en larges communautés tribales très soudées. Leur niveau technologique est peu élevé et il est assez rare que l'on rencontre des membres de cette espèce dans d'autres parties de la Galaxie. La plupart ne parlent que le Togru, leur langue natale, mais tous ceux qui voyagent parlent couramment le basic.
Leur réputation n'est pas toujours excellente car des rumeurs anciennes prétendent que les Togrutas sont capables d'injecter un poison mortel à leur victime, ce qui incite évidemment à la méfiance. Des études xénobiologiques menées par la suite montrèrent que ces rumeurs étaient totalement dénuées de sens, et que les Togrutas n'étaient pas plus capables d'empoisonner quelqu'un qu'un Humain ou un Twil'ek. Mais aujourd'hui encore ces rumeurs continuent de ternir la réputation de ces êtres pourtant loyaux et pacifiques auprès des populations crédules ou peu informées...