Biographie
Née en 1862 (a priori en Novembre, elle a 17 ans), des oeuvres d’Hanako Takashi et de Sam Crimson, respectivement pêcheuse de perle et marin au long court.
Le détail de cette union n’est pas forcément connu de Yoko tout au plus peut-on dire que la carrière de marin (quartier maitre puis pêcheur en haute mer) de Sam l’a amené a se rendre au Japon et d’en ramener une jeune femme amoureuse et enceinte contre l’avis de sa famille.
Philipina Crimson, la tante de Sam, vivant a Crimson Bay, c’est naturellement que le couple a choisi San Francisco (située non loin) comme port d’attache.
Des indices laissent a penser qu’Hanako s’est reconvertie dans le trafic de perles venues d’orient et qu’elle a du faire régulièrement appel a ses capacités de plongeuse.
La petite fille était régulièrement confiée a Philipina dont l’hostilité latente était seulement compensée par les dédommagements que lui envoyait le couple.
Note : Philipina s’est efforcé de lui inculquer la haine de ses origines, heureusement en vain.
A l’instar de bien d’autres, le tremblement de terre de 1868 a coûté la vie a ses parents, la tante et sa nièce se sont trouvées elles-mêmes ensevelies dans le bureau de poste de Crimson bay, des jours éprouvant a l’origine de la phobie de Yoko, âgée de 6 ans.
Cette date marque le début d’une période de vaches maigres pour la femme et l’enfant, Yoko s’est trouvée plus ou moins livrée a elle-même, toujours plus impliquée dans la vue trépidante des gangs d’enfants notamment d’origine chinoise.
C’est vers l’âge de 11 ans que la vie a mis sur sa route Lao, un des nombreux enfants de monsieur Feng, caïd local et chef de la branche ouest américaine de la horde d’or.
Note : Mr Feng est notoirement connu pour sa polygamie pratiquement pathologique.
Terrassant son ainé de quelques années, Yoko faillit mourir sous les coups vengeurs de la bande d’enfants (sous les yeux des hommes de Feng) quand surgit Kwan Chang Caïne.
L’étranger s’avéra être un maitre de Kung fu originaire de l’école de Shaolin.
Redresseur de tord patentés, lui-même métis (américain / chinois), sa longue quête a peine entamée (recherché par l’empereur de Chine, retrouvé son frère Danny), il fut touché par le potentiel de Yoko et son appétit de vivre (et donc de lutter).
Il la prit donc sous son aile, lui enseignant le Kung fu tout en lui permettant de laisser s’exprimer les pouvoirs qui dormaient en elle.
Mais le caractère pratiquement monacal de cette vie fini par dresser l’élève contre le maître, désolé de constater combien les privations et les attraits consuméristes du « nouveau monde » avaient corrompus cette jeune personne il s’en fut un beau matin après l’avoir droguée.
Note : A rebours, Yoko tentait de monnayer / profiter des bonnes actions de son maître.
A son chevet (dans la paille de l’écurie plutôt), se trouvait une bourse contenant 250 $ et un carnet vierge ou seule la première page était annotée.
En quelques mots simples et limpides Kwan Chang expliquait que ce livre était destiné a recevoir ses pensées et expériences, voir même les leçons que le monde lui enseignerait.
Ce faisant, le moine espérait que Yoko parviendrait a exprimer son état d’esprit et qu’elle pourrait de fait devenir sa propre guide pour peu qu’elle jette un regard critique sur son parcours.
Cet exemple l’a également poussée a engager une relation épistolaire avec Mr Feng de Crimson bay avec lequel, elle s’est plus ou moins réconciliée.
Ces lettres et le livre reposent dans une poche de cuir caché au plus profond de ses affaires.