Nom : -
Prénom : Jormund
Age : 58 ans (Jormund est né rn 239)
Lieu de naissance : Îles de Fer, Île d’Harlois
Statut : Mestre de la Citadelle, anciennement capitaine de l'Hydre
Role : Mestre
Religion : bien qu'il est abandonné ses anciennes croyances de l'Antique Voie, il respecte les différents dieux des 7 Couronnes mais jamais il ne les honnorera
But : enseigner son savoir, ouvrir les yeux des gens, petits ou grands, de toutes conditions sur les merveilles et secrets du monde, les pousser à l'excellence et surtout protéger la Maison qui lui a été assigné par la Citadelle
Motivations : Jormund a véritablement à cœur sa charge de Mestre, il tiendra son rôle envers et contre tout
Vertu : loyal et dévoué
Vice : Colérique. Ses accès de colére sont légendaires au castel, même à l'encontre du seigneur des lieux.
Cependant, il n'a jamais désobéit à celui-ci.
Jormund peut se montrer patient jusqu'à un certain point, une fois celui-ci dépassé, gare à vous !
C'est également un véritable tyran envers ses élèves, lorsque ceux-ci lui sont confiés, il se montre extrêmement exigeant en tout envers eux lors de ses leçons.
C'est une personne intransigeante.
Cependant, sa tyrannie ne dure que le temps de ses cours, en dehors de ceux-ci, il est beaucoups plus coulant envers ses élèves.
Description physique :Taille : 1m80
Poids : 87 kgs
Cheveux : sa longue chevelure blonde blanchissante est longue, il la porte libre ou correctement attachée à la façon pratique des marins des Îles de Fer.
Jormund a également une longue barbe blanche qu'il tresse parfois.
Yeux : son oeil droit a été fendu par un mauvais coup d'épée, le gauche est vert pâle injecté de sang.
Allure générale : Jormund est un sage vieillard à la peau tannée, à l'air peu commode.
Sa robe grise de mestre recouvre son corps décharné, celui-ci est grand, sec et bien conservé.
Ses traits sont rudes et creusés, typiques des fer-nés.
Signes particuliers : l'auriculaire et l'annulaire de sa main gauche sont à moitié tranchés (il les a perdu dans sa jeunesse dans des Danses du doigt, un rude divertissement comme seul les fer-nés peuvent en pratiquer).
Ses doigts sont souvent tremblants.
Son corps et son visage sont constellés de vieilles cicatrices de toutes sortes, souvenirs de nombreux combats et de ses voyages en mer.
L'histoire de Jormund Le Butineur. (en cours de rédaction et sujet à changement ...)
Bentje, femme-roc de Baldric « Deux-haches », me mit au monde une nuit de tempête sur le bord du chemin boueux qui mène au château Harlois, lors même que mon père se noyait tout harnaché de fer, mortellement blessé pendant l’abordage d’une galère de guerre de Falaise. Une bonne et digne mort selon l’Antique voie,"ce qui est mort ne saurait plus mourir" !
Quelques mois plus tard, ma mère trouva réconfort et consolation dans les bras de Gunnar, un guerrier de la Maison Harloi, qui hérita de fait des femmes-sels, des biens familiaux ainsi que de moi.
Ce brave et jovial Gunnar…
Peut être est-ce dût au fait que sa femme-roc, ma mère, ne lui donna jamais que des filles, qu’il m’aimât véritablement ou encore en la mémoire de mon père, je ne saurais dire, quoiqu’il en soit, Gunnar m’apprit tout ce qu’un véritable guerrier fer-né doit savoir, les préceptes de la Voie Antique, le maniement des lames et des haches, les choses de la mer et de la guerre.
Ainsi je passais mon enfance au sein de la Maison Harloi, de ses rudes guerriers et de leurs fils, quelques uns avaient connus Baldric et tous appréciés mon père adoptif, ils m’aimaient bien.
Enfant, j’avais déjà l’esprit vif aussi on m’enseigna les rudiments de l’écriture et on me chargea de transmettre des missives aux différents capitaines et chefs de l’île d’Harloi.
À l'âge de douze ans, j’embarquais en secret à bord d’un boutre d’Harlois, la Murène, une fois en haute mer, je me découvrais et exigeais du capitaine qu’il me donne une hache afin que je puisse combattre auprès de mes aînés, ce qui me fut accordé et quelques jours plus tard je plongeais mon arme dans les trippes de ma première victime.
À peine trois ans après, j’excellais dans le maniement des rames et de la hache d’abordage.
À quinze, j’appareillais au bord du Seigneur Wynch Harloi et me livrait au pillage un été durant, je capturais ma première femme-sel.
À dix huit ans, les Harlois me confiaient le commandement d'un boutre. Son précédent capitaine avait été poignardé par un de ses marins alors que le navire était de retour de razzia, une sombre histoire de jalousie, de butin et de femme-sel...
Je rebaptisais le vaisseau, je le nommais l'Hydre.
En sus du boutre, j'héritais d'un équipage, je le complétais avec des compagnons d'armes de confiance.
Ainsi, je menais les assauts des fer-nés sous mes ordres aussi bien en mer que sur terre.
A dix neuf ans, un brave, un chevalier de Salvemer me prit mon œil droit, l’instant d’après mes hommes le taillèrent en pièces.
A l’âge de 21 ans, je trouvais ma femme-roc, Yngvild.
A cette époque, bien que je ne fusse pas le plus habile aux armes, mon intrépidité et mon ingéniosité pour les choses de la guerre et de la mer étaient bien connues parmi les miens, les maraudeurs fer-nés me suivaient volontiers.
Les récits des voyage de ceux de mon peuple m'avaient toujours fasciné.
Aussi, j'organisais seul ou avec d'autres capitaines des expéditions vers des côtes lointaines, la cité libre de Braavos et son Titan, l'Antique et riche Qarth et tant d'autres contrées, de lieux...
J'étais partant pour tous les voyages, des glaciales côtes du Nord jusqu’aux lointaines Îles d’Eté, toujours avide de découvertes, d’aventures sanglantes et glorieuses mais de aussi de butin et d’esclaves.
Je fis cela 3 années durant.
Au longs de mes pérégrinations faîtes de pillage, de razzias, je me découvrais une passion dévorante pour la connaissance sous toutes ses formes, une soif de savoir bien plus enivrante pour moi que le sang versé, le fer-prix (butin pris aux hommes tué de ma main), la chair des femmes-sel ou de ma femme-roc.
Un beau matin, alors que j'avais passé mes 24 hivers, je plaquais mes marins, mes frères d'armes, l'Hydre, ma famille, mes femmes-sel, dont une, ma favorite, Tala la volantaine alors grosse de mes oeuvres et le Dieu Noyé pour voler une barque de pêcheur et mettre le cap sur Villevieille.
Quelques jours plus tard, je me présentais devant les puissantes portes de la Citadelle, laissant ainsi en héritage ma demeure et mes biens à mon unique fils, Stig alors âgé de 3 ans.
Dans le cœur de la Citadelle, je forgeais tout au long des années, un à un les maillons chromatiques de ma chaîne de mestre.
L'argent pour les arts de la guérison, le fer noir pour les choses des corbeaux, le cuivre pour l'histoire, le bronze pour l'astronomie et enfin plusieurs maillons de fer brut pour mon excellence dans les arts de la guerre.
Désormais, je sert loyalement en tant que digne mestre la famille qui m'a été assignée par la Citadelle.
(Jormund occulte la plupart du temps sa vie passée qui appartient à un homme qu'il n'est plus.
Bien qu'il laisse volontiers aux autres les choses des armes comme il sied à un mestre érudit, sa maîtrise de celles-ci est encore intacte cependant son corps de vieil homme ne lui permet plus de manier l'acier comme le redoutable guerrier qu'il était jadis).